La crise sanitaire due à l'épidémie de covid-19 a démontré, une fois de plus, l'importance de la qualité des infrastructures et des services de transports et de logistique. Ses conséquences étant néanmoins sans précédent, les crédits que nous examinons revêtent une importance particulière. Je souhaite tout d'abord saluer le dévouement de ces femmes et de ces hommes, professionnels des transports mais aussi agents du ministère et des opérateurs qui, pendant le confinement actuel comme ils l'ont fait durant le précédent, permettent le fonctionnement des infrastructures et des services de transports.
Nous en avons tous conscience ici : les transports sont responsables de près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Si de nombreuses lois, telles que la loi d'orientation des mobilités ou la loi énergie et climat, participent à la baisse de ces émissions, il nous incombe d'y contribuer encore davantage. C'est précisément ce vers quoi tend en grande partie le plan de relance. En effet, la transition écologique représente un tiers de son budget, soit un investissement sans précédent de 30 milliards d'euros, plus que l'intégralité du plan de relance de 2008, avec un soutien massif aux transports ferroviaires, aux transports du quotidien et au vélo.