Depuis 2017, l'investissement en faveur du secteur ferroviaire est d'une ampleur inédite : 35 milliards d'euros de reprise de dettes, 5 milliards d'euros dans le cadre du plan de relance, 3 milliards d'euros par an pour le réseau. Pour les petites lignes et le fret, enjeux très importants pour nos territoires, nous répondons présents.
Le plan « petites lignes », doté de 6 milliards d'euros, est en cours de déploiement. Trois premières régions ont déjà signé et de nombreuses discussions ont lieu avec d'autres régions. Il contribuera à sauver jusqu'à 9 000 kilomètres de petites lignes. Le travail du Parlement a donné lieu à un premier rapport, sur lequel s'est appuyé le rapport d'étape de François Philizot. Il a également permis de définir un cadre de négociation partenariale entre l'État et les collectivités et de formaliser le plan que je viens d'évoquer, financé par le plan de relance.
S'agissant du fret, l'objet est double : soutenir les opérateurs de fret, qui ont été lourdement affectés par la crise ; restaurer, de façon plus structurelle, la compétitivité entre rail et route, au moyen des péages mais aussi en soutenant des segments du marché du fret comme le wagon isolé ou le transport combiné, lesquels ont besoin, par nature, de subventions et d'aides.
Vous le voyez, nous répondons présents, que ce soit grâce au plan de relance ou aux dispositifs votés notamment à l'occasion des discussions budgétaires.