Le plan de sauvegarde des petites lignes représente 6,4 milliards d'euros sur dix ans, ce qui correspond aux 600 millions d'euros par an que vous avez cités. Les 300 millions d'euros sur les deux prochaines années dont j'ai fait état correspondent à la ventilation budgétaire pour le plan de relance.
J'ai indiqué que l'État avait déjà signé des conventions avec trois régions : la région Grand Est pour 930 millions d'euros, la région Centre-Val de Loire pour un peu plus de 200 millions d'euros et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour plus de 500 millions d'euros, soit au total quasiment 2 milliards sur les 6 milliards que je viens de citer. Par ailleurs, les discussions se poursuivent avec les différentes régions concernées. Je ne doute pas que nous parviendrons à signer très rapidement des conventions avec l'ensemble des régions. En tout cas, c'est ce que je souhaite. C'est la teneur des discussions que nous avons avec les responsables de ces collectivités qui s'engagent évidemment beaucoup sur ce sujet.
Aussi, je demande le retrait de ces amendements. À défaut, avis défavorable.