Cet amendement vise à dédier 220 millions d'euros à la création de chèques entretien-réparation responsable.
Le parc roulant français comporte actuellement 39 millions de véhicules particuliers et l'entretien et la maintenance de chacun de ces véhicules ont un coût, notamment pour les plus modestes. Il a été établi qu'utiliser son véhicule ne coûte aux plus modestes que 500 euros de moins qu'aux plus aisés, alors que leurs revenus varient du simple au quintuple. Lorsque les contraintes budgétaires sont fortes, l'entretien du véhicule est perçu comme la dépense la plus arbitrable, ce qui peut conduire à différer voire éviter certaines interventions pourtant indispensables.
En commission, j'avais évalué à 700 000 le nombre de véhicules qui n'étaient pas entretenus. On m'a répondu que pour 300 000 à 400 000 de ces véhicules, le problème était réglé par la prime à la casse ; il en reste quand même au moins la moitié qui a besoin de réparations.
Cet amendement s'inscrit dans une logique de prévention, de sécurité et de préservation de l'environnement.