Il est exact que la subvention pour charges de service public de VNF – Voies navigables de France – doit passer de 250 millions à 248 millions. Cette baisse suit la réduction de l'emploi de cet opérateur ; elle résulte surtout de l'automatisation de certaines des missions qui lui sont confiées, notamment de la manoeuvre des écluses.
Toutefois, le ministre délégué nous confirmera sans doute que le réseau fluvial bénéficiera d'une partie des 550 millions que le plan de relance prévoit de débloquer afin d'accélérer les travaux portant sur des infrastructures de transport. Selon les chiffres communiqués par VNF, le réseau recevra en deux ans 175 millions, qui s'ajouteront aux crédits d'investissement existants pour atteindre un total de 300 millions en 2021 et autant en 2022. Ces sommes permettront d'accélérer la régénération et la modernisation des écluses et des barrages, de résorber les retards d'entretien du réseau dans l'ensemble du territoire, et enfin de mieux préserver les ressources en eau.
La commission des finances ayant émis un avis défavorable à cet amendement, je demande son retrait ; à défaut, avis défavorable.