Nous avons déjà évoqué la fragilité du modèle de financement des infrastructures : il repose en grande partie sur l'AFITF, l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, dont les recettes proviennent de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques – TICPE – , des amendes forfaitaires des radars automatiques, et d'autres taxes encore.
En lisant avec attention le texte du PLFR 4, on s'aperçoit qu'il s'y trouve un petit bricolage financier destiné à sauver l'AFITF. C'est pourquoi nous proposons plutôt, avec cet amendement, de lui accorder tout de suite un budget supplémentaire de 250 millions d'euros.