Nous partageons sans doute tous l'objectif consistant à déployer des avions émettant moins de gaz à effet de serre et faisant moins de bruit. Les premiers avions électriques légers constituent aujourd'hui une perspective crédible, et le volet aéronautique du plan France relance prévoit d'ailleurs, dès le printemps prochain, d'importants budgets de recherche pour le développement des avions décarbonés du futur. Votre proposition semble un peu prématurée, d'autant qu'elle consiste à prélever des crédits réservés pour le ferroviaire : or, dans la période actuelle, il ne semble pas opportun de priver le ferroviaire des moyens dont il a un grand besoin pour la régénération des voies ou le développement du fret.
La question de l'aviation légère et sportive pratiquée au sein des aéroclubs et des écoles d'aviation est importante, monsieur le député, et je vous propose de revenir vers vous dans quelques semaines, après que les services de mon ministère auront étudié, en lien avec Jean-Baptiste Djebbari et la direction générale de l'aviation civile – DGAC – , les solutions qui pourraient être mises en oeuvre et déployées progressivement. En l'état actuel des choses, je vous invite à retirer cet amendement, et émettrai à défaut un avis défavorable.