Ces amendements visent à allouer des montants oscillant entre 10 millions et 150 millions d'euros aux crédits du chèque énergie. L'amendement no 2758 a été rejeté par la commission des finances et je confirme cet avis défavorable, pour deux raisons.
D'abord, s'agissant du chèque énergie, la priorité est d'en accroître l'usage, et non le montant, puisque seuls 80 % des chèques sont utilisés.
La deuxième raison réside dans le contexte actuel. Nous avons dépensé beaucoup d'argent public pour maintenir le pouvoir d'achat des Français. Certes, les dépenses d'énergie à la charge des ménages ont augmenté durant le confinement, mais d'autres dépenses ont diminué, et des soutiens publics ont été apportés. Par conséquent, même si des difficultés sociales existent, je ne crois pas que l'effort doive porter en priorité sur le chèque énergie, et la commission des finances s'est ralliée à mon avis.