Il vise à soutenir les entreprises qui se lancent dans la fabrication de solutions technologiques de biocontrôle, permettant d'accélérer la transition écologique des agriculteurs en leur proposant des produits phytosanitaires adaptés. À la suite du débat que nous avons eu récemment à propos des betteraves, je pense que nous devons favoriser davantage ces innovations, par différents moyens – les crédits d'impôt, par exemple – , en aidant les entreprises concernées, souvent des TPE ou des PME.
J'ai eu l'occasion de recevoir le représentant de l'une d'entre elles, qui m'a expliqué de manière détaillée l'ensemble du processus : il faut cinq à sept ans pour parvenir à disposer d'un produit commercialisable, et les investissements nécessaires s'élèvent à plusieurs dizaines de milliers voire jusqu'à 1 million d'euros pour le développement d'un seul produit !
Notre amendement propose donc la création d'un fonds d'avance à l'investissement qui ferait office de prêt ; il permettrait à ces entreprises de valider l'ensemble du processus et de commercialiser leur produit avant de procéder au remboursement dudit fonds, un peu à la manière des SOFICA – sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle.