Ces amendements identiques ont reçu un avis défavorable de la commission. En revanche, j'y suis favorable à titre personnel.
Il est proposé d'apporter 44 millions d'euros à l'ADEME pour financer des projets territoriaux de résilience et de reconstruction écologique. Il me semble que de tels projets devraient être au coeur du plan de relance. Or l'ADEME, qui est, en partenariat avec le CEREMA – centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement – , l'opérateur compétent pour assurer leur pilotage aux côtés des collectivités territoriales, s'est vu refuser les moyens humains nécessaires pour mener à bien ces actions.
Le Gouvernement cherche à faire croire qu'il traite tout à la fois l'urgence économique et l'urgence écologique. En réalité, j'observe qu'il ne traite ni l'une ni l'autre.