Permettez-moi quelques mots sur l'organisation du débat qui va se tenir ce soir sous le regard attentif de notre présidente. Nous devons examiner une montagne de 450 amendements sur ce projet de loi de finances rectificative pour 2020, et terminer ce soir. J'invite donc chacun à la plus grande discipline et à ne pas relancer systématiquement le débat – celui-ci aura lieu de toute façon, car nous sommes là pour ça, mais privilégions le débat qui avance au débat qui s'enlise !
Je vous remercie donc, chers collègues, de défendre vos amendements avec opiniâtreté, mais aussi avec brièveté, et de vous contenter d'un « Défendu » quand un sujet a déjà été abordé douze fois. Nous le savons bien, il y a des séries d'amendements qui se ressemblent étrangement et il n'est absolument nécessaire de les défendre tous quand l'essentiel a été dit. J'imagine que M. le rapporteur général et M. le ministre délégué chargé des comptes publics appliqueront le même principe.
Je vous propose que nous nous fixions l'objectif de trois heures du matin comme heure de fin de séance. Si nous parvenons à respecter cet horaire, ce sera un exploit. Rappelons que l'ordre du jour de l'Assemblée est chargé cette semaine, avec le retard pris dans l'examen de certaines missions du projet de loi de finances pour 2021. Le décalage de l'examen des articles non rattachés est préoccupant et pourrait nous conduire à siéger samedi, ce que personne ne souhaite. Je vous remercie donc, chers collègues, de veiller à la bonne tenue du débat et surtout à sa concision.