Il procède de la même logique. Si vous interrogez vos présidents de tribunaux de commerce, mes chers collègues, ils vous diront qu'ils s'attendent à être confrontés à de multiples défaillances d'entreprises au cours des mois à venir.
Pour éviter qu'une défaillance n'en génère d'autres, il faut mettre un terme au privilège des créanciers publics, comme l'a expliqué mon collègue Lagarde. Il faut, au contraire, accorder une forme de privilège au fournisseur qui n'a pas été payé et qui pourra peut-être récupérer une partie de ses créances.
Cet amendement est vraiment de circonstance. Je sais, monsieur le ministre délégué, que le Gouvernement fait de nombreux efforts à l'égard des entreprises. Il me semble qu'un effort de cette nature serait pertinent.