L'avis est défavorable pour les mêmes raisons, qui plus est en cette année au cours de laquelle l'État engage des dizaines de milliards d'euros pour soutenir le tissu économique et veille à toujours privilégier la continuation de l'activité.
Avec Bruno Le Maire, j'ai l'honneur de diriger cette administration de Bercy et je remarque qu'on lui fait facilement des procès. Il n'empêche qu'en six mois, cette administration, perçue comme une administration de collecte, a érigé un fonds de solidarité qui n'existait pas, a procédé au report des échéances fiscales et sociales, au remboursement accéléré des crédits d'impôts de TVA ou de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – TICPE – et au paiement accéléré des factures pour permettre aux entreprises d'avoir de la trésorerie, et a élaboré des dispositifs de suivi parmi les plus performants.
Votre interpellation, monsieur Lagarde, me permet donc de saluer le travail des administrations de Bercy : direction générale des finances publiques – DGFIP – , Trésor, URSSAF – Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales – et ACOSS – Agence centrale des organismes de sécurité sociale. Aux yeux de leurs interlocuteurs, elles sont passés en quelques mois d'administrations de collecte à administrations de protection et de conseil.