C'est un amendement qui pose un principe et dont la portée pourrait donc même être élargie parce qu'il touche à ce que nous, nous appelons « les profiteurs de crise », c'est-à-dire ceux qui, par leur activité, profite de la crise et des fermetures qui s'ensuivent pour faire encore plus de bénéfices, par exemple les plateformes. En l'occurrence, l'amendement est centré sur les grands groupes agroalimentaires, qui profitent de la hausse de la demande dans la grande distribution pour augmenter considérablement leurs bénéfices. C'est particulièrement vrai en Espagne, des études le montrent, mais aussi en France. Le groupe américain Mondelez, par exemple, table sur une hausse de 5 % de ses bénéfices annuels.
Nous proposons de taxer de 50 % les bénéfices supplémentaires obtenus pendant la crise du covid. On voit bien que cet argent pourraient contribuer à financer un soutien pour le petit commerce, pour les petites entreprises de l'agroalimentaire, bref pour tous ceux qui souffrent de la crise pendant que d'autres en profitent.