Qu'on s'entende bien : il ne s'agit pas de taxer ceux qui arrivent à passer la crise, mais ceux qui en profitent pour faire davantage de bénéfices. J'ai cité un grand groupe alimentaire, mais j'aurais pu aussi mentionner Amazon et d'autres plateformes. Vous ne pouvez pas me dire que ce n'est pas le cas, monsieur le rapporteur général. Et c'est bien normal de les taxer en conséquence, d'autant que, puisque vous dites que les déficits creusés par les aides devront d'une manière ou d'une autre être payés ensuite par tout le monde, il faut d'abord aller chercher l'argent chez ceux qui l'ont gagné pendant la crise du fait de la restructuration qu'elle a permise. On peut discuter du seuil de la taxation, mais je crois que ce serait à la fois juste et utile.