Ce n'est pas une heure pour examiner des amendements, et le même problème se posera jeudi, vendredi et, sans doute, samedi.
De nombreux prêts garantis par l'État ont été distribués, et certaines entreprises se retrouvent surendettées à l'issue du premier confinement. Elles risquent donc de retomber dans une phase dépressive. C'est pourquoi il convient de transformer le plus vite possible les PGE en prêts participatifs ou en quasi-fonds propres ; c'est une bonne mesure. Dans la mission « Plan de relance », 2 milliards d'euros ont été prévus à cette fin. Par cet amendement, nous proposons une méthode plus directe et tout à fait complémentaire.
Nous l'affirmons depuis bien longtemps, il est urgent d'agir pour que les entreprises ne sortent pas de la crise avec un bilan totalement plombé. Si tel est le cas, cela empêchera en partie le rebond, car personne ne voudra plus leur prêter. De toute façon, si leur bilan est fragilisé à l'extrême, il n'y aura plus de place pour l'investissement.