L'amendement no 262 vise à redonner sa place à l'État dans le financement du logement social.
Nous sommes tous extrêmement préoccupés par la nécessité de financer du logement à bas coût durant cette crise sociale, comme nous l'avons dit à plusieurs reprises.
Le Président de la République annonce qu'il faut lutter contre les ghettos et contre la pauvreté. Or, concrètement, l'État ne finance plus le logement social depuis des années, et celui-ci est mis à mal par les réformes des aides aux logements, des APL notamment, depuis deux ans. En outre, Action logement, ou 1 % logement, le dernier organisme qui parvenait à faire construire des logements en PLAI – prêt locatif aidé d'intégration – voit lui aussi son budget ponctionné dans le projet de loi de finances.
Si nous voulons être cohérents avec nos objectifs – permettre aux plus pauvres de se loger et recréer de la mixité sociale – , il faut redonner à l'État une place dans le financement public des HLM.
L'amendement no 260 vise à renforcer l'accompagnement social des personnes logées par des associations, qui ont besoin d'être suivies par les travailleurs sociaux. Il faut renforcer le financement en la matière, sinon tous les objectifs de la démarche Logement d'abord, que je connais bien, pour travailler sur ces questions depuis des années, resteront vains.