Monsieur le rapporteur général, il faudrait communiquer votre réponse à vos collègues : depuis que le débat est ouvert, ils m'expliquent – je pourrais collectionner les interventions – que beaucoup est fait et que ce qui compte avant tout, c'est de ramener les jeunes vers l'emploi, comme si c'était la solution aux problèmes concrets de pauvreté. J'entends vos propos, qu'ils reflètent une évolution de votre part ou une position constante, mais je vous assure que malheureusement, beaucoup de vos collègues ne défendent pas cette position de la même manière.
Si telle est votre réponse, mettons-nous autour d'une table et regardons concrètement comment faire. Comme vous venez de le dire, la lutte contre la pauvreté est une politique à part. Il y a 2 millions de pauvres supplémentaires dans notre pays et ce chiffre continuera à augmenter, faute d'emplois créés pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Il faut y faire face, au moins de manière provisoire.