Intervention de Éric Coquerel

Séance en hémicycle du mardi 10 novembre 2020 à 21h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Après l'article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

… mais nous ne pensons pas que l'avenir de notre société et des commerces de proximité réside dans la distanciation sociale ni dans le numérique. Une telle évolution serait mauvaise pour l'emploi, car l'explosion de la vente sur internet risquerait de faire disparaître des postes de vendeurs ; mauvaise pour l'environnement, parce que les besoins en services de livraison et en transports augmenteraient encore ; mauvaise enfin pour le lien social. C'est un choix de société, vers lequel on choisit de s'embarquer ou non.

Dès lors, je ne vois évidemment pas d'un bon oeil le fait que la crise ait permis à certains acteurs du e-commerce, même français, de prendre des parts de marché supplémentaires. Nous avons une différence de fond sur ce point. Vous assurez qu'Amazon n'a pas particulièrement profité de la crise. Peut-être est-ce vrai – comme nul ne sait pas exactement ce que le groupe gagne en France, la question reste ouverte à la discussion ! De manière plus globale toutefois, les acteurs du e-commerce ayant engrangé des bénéfices plus importants du fait de la crise, il m'apparaît naturel qu'ils contribuent à l'effort national pour permettre aux petits commerçants, aux hôtels ou aux restaurants de survivre.

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