Première remarque, nous n'avons quasiment pas parlé ce soir du financement des mesures. Pourtant, cette question intéresse beaucoup nos concitoyens, qui nous interrogent quotidiennement sur la manière dont les dispositifs d'urgence seront financés. D'où vient l'argent ? Qui est-ce qui paie ? Telles sont les questions qui reviennent sans cesse et qui les préoccupent, mais nous les avons à peine effleurées ce soir et elles n'ont reçu aucune réponse du Gouvernement et de la majorité.
Deuxième remarque, dès le premier projet de loi de finances rectificative, les députés Les Républicains ont formulé plusieurs propositions – la transformation des exonérations de charges en annulations de charges, l'extension du fonds de solidarité et, aujourd'hui, une mesure relative aux loyers – , mais aucune n'a été retenue par le Gouvernement.
Vous finissez le plus souvent, après coup, par reprendre nos propositions à votre compte, alors même que vous avez refusé nos amendements. C'est fort regrettable.
Nous avions cette fois encore des propositions, qu'il s'agisse de la transformation du PGE en prêt participatif ou de celles portant sur la CFE ou les loyers, mais je constate, comme mes collègues précédemment, qu'aucun amendement de l'opposition n'a été accepté : aucun !