Ce dont nous sommes convenus en commission, c'est la prolongation de deux ans ; mais les autres amendements posent le problème de fond : faut-il améliorer le crédit d'impôt existant, et ce pas simplement sur le plafonnement ? Il n'est pas proposé de déplafonnement, mais un plafonnement majoré, c'est-à-dire 18 000 euros au lieu de 10 000. Dans les quatre volets du DEFI forêt, la priorité des priorités c'est le DEFI travaux, parce que d'énormes travaux doivent être réalisés pour reconstituer la forêt dans toutes les zones attaquées par les maladies des bois.
Il serait donc intéressant, monsieur Dussopt, que vous nous indiquiez où vous en êtes de votre réflexion. Dans le cadre du plan de relance, 200 millions d'euros ont été ouverts pour deux ans. Le DEFI forêt coûte bien moins cher puisqu'il est estimé, je crois, à quelque 10 ou 15 millions.
Il vaudrait mieux répartir les 200 millions du plan de relance entre, d'un côté, l'amélioration du DEFI forêt et, de l'autre, des subventions en faveur de la reconstitution des massifs forestiers.