Si un tel dispositif existait déjà, nous n'aurions pas déposé l'amendement.
Aujourd'hui ce sont celles et ceux qui captent ces spectacles qui nous permettent d'avoir accès à la création, à un moment où les salles ne sont plus accessibles et où nous ne savons pas quand elles le seront de nouveau. Cette captation est donc le seul moyen de permettre aux artistes de continuer à créer et à se produire et de faire perdurer le lien, si essentiel, avec le public. C'est pourquoi il faut soutenir et encourager celles et ceux qui prennent ce risque. On sait bien, en effet, que c'est un risque sur le plan financier, et pas seulement pour eux mais aussi pour les producteurs qui en assurent la diffusion.
Cette disposition, limitée dans le temps, comme le rapporteur général l'a souligné, puisqu'elle est prévue pour 2021 et 2022, dans une période si particulière et si douloureuse pour l'ensemble du spectacle vivant, vient donc combler un manque.