Comme je le fais depuis l'examen du PLFR 2, je vous propose une fois de plus d'augmenter la contribution des très hauts revenus à la solidarité nationale, tout comme je propose de faire participer un certain nombre de secteurs financiers à la solidarité nationale, propositions que vous refusez systématiquement. Je trouve ça d'autant plus dommage que, dans le même temps, le vice-chancelier d'Allemagne Olaf Scholtz propose que les 5 % des ménages dont les revenus sont les plus élevés s'acquittent d'une contribution exceptionnelle en raison de la crise. Les Allemands considèrent tout comme nous que c'est une exigence de justice fiscale comme de justice sociale.
La solidarité nationale, ce n'est pas simplement distribuer de l'argent public : c'est aussi solliciter les secteurs d'activité qui n'ont pas de problèmes financiers et les contribuables qui ont largement de quoi contribuer davantage. Il est temps d'avancer dans ce sens.