Madame Kuster, le rapporteur général émet parfois des avis défavorables sur des amendements de la majorité. Je crois que ce n'est pas la question.
S'agissant du crédit d'impôt cinéma international, l'objet est de donner de la visibilité au secteur. La France est le premier pays qui a permis la reprise des tournages, grâce notamment au soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée, le CNC. L'objectif est que la France accueille de nouveau des tournages internationaux, qui ont des retombées économiques majeures dans nos territoires métropolitains et ultramarins, essentielles pour l'avenir de certains secteurs aujourd'hui en crise, – l'hôtellerie ou la restauration – , ainsi que des retombées en matière d'attractivité. Il suffit de penser à Mission impossible, tourné à Paris et à Dunkerque, et qui a eu un fort impact sur l'attractivité de notre pays. Je ne doute pas, monsieur le ministre délégué, que nous parviendrons à proroger ce crédit d'impôt. Je pense que nous avons intérêt à le faire dès maintenant pour donner de la visibilité au secteur.