Je regrette que l'on ne puisse pas recueillir un avis favorable, et je maintiendrai mon amendement. M. le rapporteur général nous a appelés à la sagesse en nous renvoyant aux assises des outre-mer. Il est fort probable, bien évidemment, que ces assises aborderont la totalité des problèmes et sauront les résoudre sans la moindre difficulté, mais permettez-moi tout de même d'en douter légèrement.
S'agissant plus particulièrement de la Nouvelle-Calédonie, que je connais un peu mieux, la thématique retenue, la jeunesse, est déjà suffisamment large, forte et essentielle pour que les assises ne permettent de dégager des perspectives que sur ce sujet.
Il ne faut pas imaginer que les assises des outre-mer régleront dans une échéance courte les problèmes que nous évoquons, en tout cas pas celui-là. C'est d'autant plus dommageable que les abus dénoncés par le rapporteur général et le secrétaire d'État ne concernent pas nos territoires – je ne les conteste pas, d'ailleurs car ils ont bel et bien existé, tout comme la superposition des aides entre la défiscalisation d'un côté, les aides publiques au rachat de l'autre. L'aide publique au rachat n'a pas cours chez nous ! Nous bénéficions simplement d'un soutien à l'investissement, lequel est étalé sur une quinzaine d'années, et ne porte que sur les installations de photovoltaïque avec stockage.