Vous avez raison, monsieur le président, il n'est pas raisonnable d'allonger le débat, néanmoins je ne peux m'empêcher de répondre à Mme Rabault. Il faut cesser de nous comparer avec l'Allemagne, ou il faut tout dire : dire d'où l'on part, décrire la fiscalité des particuliers et du patrimoine en Allemagne avant la crise, le niveau d'endettement, les réformes structurelles qu'elle a menées il y a bien longtemps, sous le gouvernement d'un chancelier social-démocrate. Malheureusement, certains faits empêchent, à contexte conjoncturel identique, d'apporter les mêmes réponses dans tous les pays. Celle dont vous parlez ne serait pas pertinente en France, où les taux marginaux d'imposition demeurent parmi les plus élevés.