Ils écrivent encore : « Les scientifiques sont clairs : pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5oC, il faut arrêter dès aujourd'hui d'exploiter toute nouvelle réserve de pétrole et de gaz. Utiliser de l'argent public pour développer de nouveaux projets pétroliers jusqu'en 2025 et gaziers jusqu'en 2035 serait donc synonyme de capitulation devant le dérèglement climatique. »
Tels sont donc les mots de Laurence Tubiana, Jean-Marc Jancovici et Gaël Giraud. Je vous invite, chers collègues, à mesurer l'importance du vote à venir sur ces amendements. Je rappelle que la France a accordé 9 milliards d'euros de garanties publiques au pétrole et au gaz au cours des dix dernières années.