Elle a été largement évoquée lors de l'examen de textes précédents ; nous allons désormais en voir la concrétisation.
Dans les moments difficiles, mesdames et messieurs les députés, on se retourne souvent vers les institutions. Or, pour que celles-ci soient défendues, il faut donner des armes à ceux qui nous protègent.
C'est le cas des polices municipales. Nous devons leur rendre un légitime hommage pour le travail difficile qu'elles accomplissent, au plus près de nos concitoyens, sous l'autorité des maires, qui connaissent les difficultés du terrain. Nous l'avons vu encore récemment à Nice, elles sont parfois confrontées au pire, c'est-à-dire aux épreuves du terrorisme.
C'est aussi le cas des agents de sécurité privée, dont les compétences ont été étendues dans tous les pays du monde. Nous devons les accompagner, tout en encadrant leur activité par des règles républicaines, afin d'éviter certaines dérives. Tel est le sens des mesures figurant dans la proposition de loi, que nous soutiendrons.
C'est encore le cas des images. Celles-ci changent bien évidemment la vie de nos concitoyens. Leur usage doit respecter un cadre légal, qui garantisse les libertés, notamment la préservation de la vie intime. Elles ne doivent pas être sauvegardées dans un fichier qui n'aurait pas été autorisé ; on doit avoir le droit de les consulter. Nous devons considérer les technologies modernes sans naïveté, mais aussi éviter toute utilisation sauvage des images. C'est précisément ce qui est prévu dans la proposition de loi.
C'est enfin le cas des services de police et de gendarmerie, qui agissent courageusement et à qui nous devons des remerciements. N'oublions pas que, pendant que nous parlons ici, dans le coeur battant de la démocratie, des agents, dehors, nous protègent et permettent ce débat.