Le sport, comme la culture, est frappé par la pandémie ; les gymnases, comme les salles de spectacles, ont fermé leurs portes. Les conséquences sur la construction et l'épanouissement des individus, notamment des enfants et des jeunes, sont lourdes. Le Comité national olympique et sportif français – CNOSF – n'a cessé de nous alerter sur la situation, faisant état de la baisse du nombre de licenciés, qui se situe entre 20 et 30 %, voire atteint 70 % dans le sport adapté. Pour les fédérations qui dépendent des licences pour se financer, l'avenir est incertain. Il est urgent de revoir leurs conventions d'objectifs. Il en va de même pour les clubs amateurs, qui sont privés de compétition, donc d'événements, alors que 85 % d'entre eux, n'étant pas employeurs, n'ont pas accès au plan de soutien gouvernemental.
La situation du sport professionnel est incertaine, notamment pour les pratiques ne bénéficiant pas des droits de retransmission. Je pense en particulier au sport féminin, qui souffre d'une exposition moindre. L'enjeu est de taille, car moins il y aura de sport féminin visible, moins il y aura de pratique féminine.
Le 23/11/2020 à 10:26, Laïc1 a dit :
Mais les écoles maternelles restent ouvertes, c'est l'essentiel. Et puis pourquoi faire de vaines polémiques ?
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