Ensuite, il n'apparaît pas aujourd'hui que les éléments d'analyse sur ce dossier et sur la situation de M. Assange aient évolué. Il y a une procédure en justice, et je vous rappelle que nous faisons confiance à la justice du Royaume-Uni, qui est un État de droit – et ce n'est pas le futur statut de la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne qui changera cette donnée fondamentale et historique : mieux vaut le dire clairement dans cette assemblée.
Enfin, vous avez fait référence au dispositif dédié aux lanceurs d'alerte, auquel vous assimilez M. Assange. Il s'agit d'un dispositif français, très avancé au niveau mondial, puisqu'il propose une définition juridique des lanceurs d'alerte et des procédures de signalement, et précise les garanties qui peuvent leur être apportées. Mais, précisément, il ne s'applique pas dans ce procès qui se déroule au Royaume-Uni. À cet égard, je fais pour ma part confiance à la justice du Royaume-Uni.