J'en viens aux mesures de soutien. Lors du premier confinement, je le rappelle, 1,7 million d'entrepreneurs ont bénéficié de l'aide de 1 500 euros financée par le fonds de solidarité. Pour permettre à un plus grand nombre d'entre eux de recevoir des aides, nous en avons beaucoup simplifié l'accès en supprimant plusieurs conditions : celle d'employer un salarié ; pour les nouvelles entreprises, celle d'avoir réalisé un chiffre d'affaires ou perçu un revenu d'activité en 2019. De plus, nous avons porté le plafond de 1 500 à 10 000 euros. Par ailleurs, 600 000 entreprises ont bénéficié d'un prêt garanti par l'État, sachant que 94 % d'entre elles emploient moins de vingt salariés.
On ne peut certes pas affirmer qu'il n'y aura pas de difficultés majeures demain, mais nous avons permis à beaucoup d'entreprises de passer cette période très difficile. Si l'on considère la période du 1er janvier au 15 novembre, le nombre de défaillances d'entreprises a reculé de 20 % par rapport à l'année dernière. Je crois que le soutien de l'État y est pour quelque chose.