Or cet espoir nécessite aussi d'avoir une vie décente maintenant. Vous avez instauré une aide exceptionnelle de 150 euros, mais, quand on doit payer un loyer de 500 euros, on est loin du compte même lorsqu'on touche une bourse et le maximum des APL – aides personnalisées au logement !
Bon nombre d'étudiants n'ont plus de petit boulot et ne peuvent plus compter sur l'aide de leurs parents, qui subissent eux aussi la crise. Un nombre inquiétant d'entre eux est en détresse psychologique. Certains avouent sauter des repas à défaut de pouvoir en faire trois par jour.
Alors, s'il vous plaît, plutôt que de venir nous dire comment manger à petit prix comme on viendrait balancer des brioches, ouvrez aux jeunes l'accès à un revenu vital ! Allocation d'autonomie ou revenu minimum dès 18 ans, appelez-le comme vous voulez, mais faites-le !