Je vous remercie, monsieur le député Sébastien Huyghe, d'avoir souligné la contribution des étudiants en santé à la lutte contre la crise épidémique à laquelle nous sommes confrontés. Certains, vous l'avez rappelé, ont vu leur formation suspendue à plusieurs reprises pour leur permettre de soutenir les personnels hospitaliers dans leur mission. Votre question a le mérite d'appeler également l'attention de la représentation nationale sur les cadres de santé qui, en toute logique et de façon légitime, sont aujourd'hui fatigués, fragilisés voire usés par de longs mois de crise sanitaire et de lutte contre le coronavirus.
Vous soulevez en particulier la question de leur formation. Il convient de rappeler que l'accès en est ouvert, après réussite du concours, à l'ensemble des personnels paramédicaux ayant au moins quatre ans d'ancienneté. Ceux-ci intègrent alors, pour une durée d'un an, un institut de formation des cadres de santé rattaché à un établissement sanitaire et financé par la région. Ils ont aussi la possibilité, durant cette année, de préparer un master 1 ou un master 2 au sein de l'université à laquelle leur institut est rattaché. Un chiffre illustre la vigueur de ces parcours de formation : 1 500 cadres de santé sont actuellement en formation.