Dans le même temps, vous supprimez 20 milliards d'euros d'impôts prétendument de production, 8 milliards de taxe d'habitation et 10 milliards d'impôt de solidarité sur la fortune combiné à la flat tax. Ces milliards sont perdus, car ils ne profiteront jamais à la production. Tandis que l'investissement reculait, vous avez gonflé dans des proportions incroyables l'argent consacré à la spéculation financière.
Une vague immense se dessine ; elle déferlera en emportant des millions de personnes pauvres. La dette publique, qui suscite tant d'émoi dans cette assemblée, n'est rien à côté de la dette privée, laquelle représente 138 % de la richesse totale du pays. L'État est toujours là pour rembourser la dette privée, mais il n'y a plus personne quand la banqueroute s'installe chez l'opérateur privé ! Dès lors, la pauvreté à laquelle beaucoup sont contraints, et qui, par contamination, touchera le commerce et la petite production, déferlera sur l'économie tout entière. Craignez les pauvres si vous ne venez pas à leur secours, car leur misère engloutira toutes les richesses !