Je réagis, car je n'aime pas qu'on mélange ce côté de l'hémicycle avec le côté d'en face. Je vous résume notre position, madame la ministre déléguée. Nous pensons que le droit à la sécurité est un droit fondamental et si bien que nous considérons que c'est une fonction régalienne de l'État, pour une République une et indivisible : cet accès au droit doit être égal quelque que soit le lieu du territoire national où l'on habite. Peut-être ce principe vous choque-t-il. C'est la raison pour laquelle je suis opposé de manière générale à des expérimentations, dont l'expérience nous apprend que l'attribution repose souvent sur des critères d'aménagement politique du territoire. Nous ne sommes pas des perdreaux de l'année, nous savons ce qui guide les choix.