Il est également défavorable.
Je ne crois pas qu'on puisse se passer de l'examen médical car il y va de la protection de nos concitoyens. On peut, en ayant beaucoup bu et pris d'autres substances, se trouver à quelques heures d'un coma grave. C'est aussi le rôle de la police que de protéger et d'accompagner, même si, dans des conditions difficiles, cela mobilise le temps des policiers et des médecins.
Je souhaite en revanche qu'on tente d'améliorer le système, par exemple en évitant de présenter systématiquement les personnes concernées aux urgences de l'hôpital public. Quand tout se passe bien, les policiers nationaux et municipaux ont un accord avec les services des urgences, et peuvent emprunter une entrée distincte, mais c'est tout de même compliqué car les agents doivent rester sur place ; or il peut se produire ce jour-là des difficultés à l'hôpital ou ailleurs dans le territoire.
Quoi qu'il en soit, l'examen médical est indispensable. Je propose, monsieur Tan, d'envisager comment le garantir sans nécessairement passer par les urgences. Cette réflexion pourra être menée pendant la navette, en lien avec le ministère de la santé et les médecins.