Il s'agit simplement de prendre acte des nouveaux pouvoirs de police dévolus à la ville ces dernières années : la mesure s'inscrit dans cette évolution. Je rappelle que 1 600 ASP – agents de surveillance de Paris – lui ont été transférés et que 3 400 agents sont placés sous la responsabilité de la direction de la prévention, de la sécurité et de la protection de la ville de Paris. Il s'agit donc là d'une évolution normale : le temps de la création d'une police municipale est venu à Paris. Mme la maire de Paris le souhaite, et je me réjouis de constater que l'ensemble des formations politiques représentées sur ces bancs partagent son souhait.
Il faudra que cette volonté partagée trouve une traduction dans nos discussions, afin de faciliter la résolution de problèmes assez sensibles dus notamment au statut particulier de la ville de Paris. Vous nous avez assuré tout à l'heure, monsieur le ministre, avoir beaucoup écouté l'Association des maires de France, et je m'en réjouis car, sur ce texte, cela s'imposait. Je suis convaincu que chacun aura autant à coeur d'écouter la première maire de France sur ce sujet.
Il faudra aller vite à l'issue de nos débats, sans chercher à imposer, comme certains le voudraient peut-être, certaines contraintes qui ne seraient absolument pas comprises par les Parisiens. J'en appelle à la responsabilité de chacun et vous en remercie par avance.