… et, comme vous le savez, pendant longtemps, il n'y a pas eu de maire à Paris – c'est pour cela qu'il n'existe pas non plus de police municipale. Il n'y a qu'un préfet de police, dont je rappelle d'ailleurs, car c'est un point important, que le texte ne prévoit pas d'évolution des compétences ; cela permet de se rassurer car, après tout, Paris, de par son statut sui generis, n'est de toute façon pas une ville comme les autres.
Par ailleurs, la création de la police municipale se fait en bonne intelligence avec la maire de Paris. Même si des différences politiques fortes nous séparent – je les exprimerai au long du débat – , il me paraissait normal, je le dis notamment à l'intention de M. Saulignac, que la création de la police municipale se déroule, conformément au travail républicain, en lien avec le ministre de l'intérieur, les parlementaires et les élus parisiens légitimés par les dernières élections municipales. Mais la création d'une police municipale est une idée qui vient de la majorité parlementaire, et je voudrais saluer les députés parisiens, notamment ceux de la majorité – M. Rupin, qui vient de s'exprimer, MM. Maillard, Griveaux…