Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du jeudi 19 novembre 2020 à 15h00
Sécurité globale — Article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

J'attrape au bond la proposition du ministre d'aller faire une visite en immersion auprès des QRR. Toutefois une immersion ne vaut pas une étude d'impact, un bilan, une analyse chiffrée et quantifiée menée par des chercheurs sur l'ensemble du territoire. Je ne suis pas un sociologue, même s'il m'arrive de faire un travail d'observation. J'ai d'ailleurs passé une demi-journée au sein du service du TTR – traitement en temps réel – au parquet de Lille. C'était très intéressant, j'y ai appris beaucoup de choses et j'y retournerai avec grand plaisir, de préférence dans des délais pas trop lointains même si, avec la crise du covid-19, le moment n'est sans doute pas le plus opportun.

Si j'accepte donc votre invitation, monsieur le ministre, cela ne doit pas vous dispenser de nous fournir les éléments que nous vous demandons, sinon cela reviendrait à mépriser l'Assemblée nationale. Nous sommes là pour contrôler l'exécutif. Nous ne le faisons pas pour vous embêter – sauf moi, certainement ! – nous appliquons simplement la Constitution. Puisque vous êtes, je le sais, un ardent défenseur de la Ve République, vous ne verrez pas d'inconvénient, j'en suis sûr, à nous apporter des réponses.

La mutualisation des polices pose certains problèmes. Vous dites vous-même qu'elle se justifie par le fait que des petites communes n'auraient pas assez de moyens. Tiens donc ! Je pensais pourtant que ce n'était pas une question de moyens mais simplement de compétences, de complémentarité ou que sais-je encore…

Bien sûr qu'il existe un problème de moyens ! Bien sûr que certaines communes manquent de policiers municipaux mais aussi, d'ailleurs, d'agents de la police nationale !

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