Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du jeudi 19 novembre 2020 à 15h00
Sécurité globale — Après l'article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Il faut faire attention avec ce genre de mesures consistant à garder les gens contre leur gré. En effet, rien n'est pire que de contraindre un agent à rester à son poste alors qu'il a perdu toute motivation et toute envie.

En réalité, plusieurs impératifs doivent être conciliés.

Il est vrai que dans la fonction publique d'État, quelques postes très particuliers doivent être occupés pendant une durée déterminée, mais la limite contraint davantage des gens qui voudraient rester à bouger que l'inverse. Ce n'est en outre qu'une durée indicative : rien ne vous oblige à partir si l'administration qui vous emploie et celle qui doit vous accueillir sont d'accord pour la prolonger. Inversement, si l'administration que vous voulez rejoindre accepte de vous recruter, celle qui vous emploie ne peut s'opposer à votre mutation. Telle est la manière dont fonctionnent les administrations ; elles n'en sont pas pour autant constamment déstabilisées.

En réalité, si la mutation désirée n'est susceptible d'affecter les effectifs qu'à la marge, le problème peut être facilement résolu. Mais dans un service qui est déjà à l'os, en sous-effectif chronique, il peut en effet prendre une ampleur considérable.

On en revient donc une fois encore à la question des moyens et à la proposition que je vous ai faite un nombre incalculable de fois, qui me semble être la plus raisonnable.

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