Je vous remercie, monsieur le ministre, d'avoir pris la peine d'entrer dans le détail. Je vous prie d'excuser ma probable grande naïveté, mais je pensais sincèrement qu'un agent de sécurité, qui est d'abord un homme ou une femme, signale un problème s'il en constate un. Si l'un d'entre nous assiste à quelque chose de douteux, il fera comme toute personne normalement constituée et appellera la police pour lui signaler un incident potentiellement dangereux, voire terroriste. Peut-être suis-je naïve pour imaginer que n'importe qui peut avertir la police et peut-être n'ai-je pas assez de connaissances juridiques pour penser que ce serait le monde à l'envers qu'un agent de sécurité en soit empêché par la loi en raison de sa profession. En tout état de cause, cela reste pour moi une incompréhension. Comme mon collègue du groupe Dem, j'aurais donc besoin d'une nouvelle explication, même si je comprends le fond de votre pensée, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur. Vous souhaitez donner aux agents l'autorisation formelle de surveiller, mais cela devrait, selon moi, tomber sous le sens.
La deuxième chose, monsieur le ministre, c'est la distinction que vous avez faite entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Je voudrais prendre l'exemple de la sécurité privée à laquelle on a recours dans les festivals.