Ils le sont, et dans des conditions si ignobles que, comme l'a souligné justement un orateur, ils peuvent en venir à douter de leur engagement ou de leur vocation, ou que d'autres, qui pourraient souhaiter revêtir un jour l'uniforme de la République pour servir ses institutions, risquent d'y renoncer. Or parmi ces institutions figurent, je le rappelle, la liberté de la presse et la démocratie de libre information et de libre diffusion.
Ces évidences dont chacun semble convenir ayant été rappelées, l'article 24, dans la nouvelle rédaction qui sera proposée par le Gouvernement, peut inspirer deux réactions.
Selon les uns, il interdit tout. Il est liberticide. Il prépare une dictature. Il empêche toute forme d'expression. Il ne préserve aucune forme de liberté. En somme, il s'agit d'un article scélérat.