J'invite ceux qui ne seraient toujours pas convaincus à consulter – avec modération – le site Copwatch, ou les nombreux autres, parfois déclinés par région ou par département, qui diffusent des images des forces de l'ordre. Comme chacun peut le constater sur son téléphone portable, on y publie non seulement les photos de policiers, mais aussi leur nom, leur prénom, leur âge, parfois leur adresse. Après quelques secondes de navigation sur le site Copwatch, vous vous apercevrez qu'il ne s'agit pas simplement d'une galerie de portraits artistiques.
Sachez que plusieurs ministres de l'intérieur qui m'ont précédé, au cours de cette législature et bien avant, ont cherché à intervenir. Ils n'ont jamais pu le faire – et c'est logique, nous n'en voulons en aucun cas à l'autorité judiciaire – précisément parce que cette incrimination, cette qualification spécifique manquait.