On pourra bien sûr reconnaître les policiers – et si c'est votre voisin, vous le reconnaîtrez, ce qui n'est pas un problème. Le problème c'est de diffuser des images avec le nom, l'adresse et le téléphone des policiers, car quel peut être le but de diffuser les coordonnées et la photo d'un policier, si ce n'est de lui porter nuisance ?
Vous aurez donc compris qu'on pourra capter, diffuser, mettre en ligne des images de policiers et de gendarmes. En revanche, on ne pourra pas – sous le contrôle du juge – les diffuser dans le but manifeste de leur porter atteinte psychiquement ou physiquement. La liberté de la presse est consacrée, comme la liberté d'informer, et les citoyens peuvent filmer et mettre en ligne ce qu'ils souhaitent.