J'aimerais revenir sur cet amendement, que j'ai trouvé particulièrement pertinent. M. le président, dont la circonscription jouxte la mienne, connaît bien certaine société de captation d'images et de sons. J'ai rencontré ses représentants il y a dix jours. L'entreprise compte vingt-cinq salariés ; elle a déjà dû se séparer de ses trois dernières recrues, les trois plus jeunes, bien sûr, qui se retrouvent brutalement sans emploi. Vous me direz que ce n'est pas si grave, car ces jeunes gens ne sont pas chargés de famille. En réalité, c'est absolument terrible : ils sont les premiers écartés d'un emploi qui était leur premier emploi. Ce ne sont là que trois salariés, mais la même scène a lieu partout en France. Nous devons être particulièrement attentifs à toutes ces filières. Merci de l'être, monsieur le ministre délégué ; dans votre décret, il ne faudra pas oublier ces sociétés qui, aujourd'hui, ne savent plus comment envisager l'avenir.