Un amendement du Gouvernement voté par le Sénat prévoit en toute urgence – ce qui témoigne du degré de préparation de l'exécutif – une augmentation de l'ONDAM 2020 afin de prendre en compte les dépenses liées à l'augmentation du nombre de tests PCR et au déploiement des tests antigéniques réalisés en ville et dans les établissements de santé. Cette augmentation doit aussi permettre d'accroître les moyens des établissements et services pour personnes âgées. Mais elle reste tout à fait insuffisante : rien ne permet de financer les dépenses liées à la gestion agile par les établissements de santé de la crise, qui n'est pas finie.
Quoi qu'il en soit, nous nous opposons à la contraction des dépenses imposée par la logique de l'ONDAM, qui place les établissements de santé en concurrence les uns avec les autres. « Quoi qu'il en coûte », nous assurait Emmanuel Macron en mars dernier. J'attends toujours, hélas, la traduction législative de cette expression qui m'avait fait rêver en mars et me fait désespérer en novembre. Étant favorable à la suppression de l'ONDAM, notre groupe souhaite la suppression de l'article 7.