J'ai été d'accord avec notre Président de la République, qui prenait conscience – alors que je vous le répétais depuis trois ans – du fait que l'ONDAM mettait en danger nos hôpitaux et nous empêchait de prendre soin de nos patients et de nos résidents. Nous ne sommes jamais que six mois – pas dix ans – plus tard, et vous n'avez rien retenu ! Ce qu'Emmanuel Macron disait au mois de mars est déjà oublié. Pour notre part, nous n'oublierons pas. Rendez-vous compte, vous en êtes au quatrième projet de loi de finances rectificative ! Vous faites tout dans le désordre : ce PLFR4 ne suffira pas et vous reviendrez dans quinze jours, la tête enfarinée, en nous disant que vous aviez tort, que nous avions raison et qu'il fallait encore augmenter les crédits. Je m'excuse de vous le dire, mais vous marchez sur la tête ! Il faut supprimer l'ONDAM pour avoir assez d'argent pour soigner nos patients et nos résidents.