Depuis le début du quinquennat, nous avons amorcé une politique visant à inciter les médecins retraités à exercer encore un peu dans les zones sous-denses. Nous avons remonté le seuil d'exonération de cotisations au régime de retraite complémentaire obligatoire de 12 000 euros de revenus annuels d'activité à 80 000. Il faut laisser à la mesure, qui s'appliquera début 2021, le temps de produire son effet. Je ne doute pas qu'elle sera efficace. Une autre solution consisterait à libérer du temps médical – la majorité s'y emploie – ou à former davantage de médecins – c'est pourquoi nous avons supprimé le numerus clausus depuis la rentrée de 2020.