Il a été question précédemment des médecins et de leur installation. Charles de Courson a proposé en outre que certains d'entre eux puissent donner quelques consultations supplémentaires, ce qui relève du bon sens absolu.
Monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé, votre travail est totalement saboté par vos administrations – certes, le fait n'est pas nouveau. Je vais vous donner un exemple criant, que le président de séance ne démentira pas, puisqu'il connaît fort bien la géographie de notre département, les Pyrénées-Atlantiques.
Dix-huit internes sont échus à la partie béarnaise du département. L'internat est la période au cours de laquelle les médecins effectuent leurs stages et apprennent, notamment à écouter. Or figurez-vous que, sur ces dix-huit internes, dix ont été affectés au centre hospitalier de Pau, huit à celui d'Orthez et zéro à celui d'Oloron-Sainte-Marie. Pourquoi ? Parce que les commissions compétentes, composées uniquement de hauts fonctionnaires, ont considéré qu'il pourrait être névrosant ou, disons, problématique pour ces jeunes étudiants de se retrouver dans des lieux aussi éloignés de la civilisation normale !
L'information est parfaitement vérifiable : la décision a été prise par l'Agence régionale de santé – ARS – et les directeurs d'hôpitaux. Je souhaitais simplement signaler ce fait : zéro interne pour Oloron-Sainte-Marie !