Ne nous trompons pas de débat. La République en marche votera contre ces amendements et soutiendra celui de M. le rapporteur général, sans que cela ne remette en cause notre reconnaissance à l'égard des pompiers. C'est d'ailleurs une députée qui porte le nom de Dufeu qui aborde la question de la prime de feu…
L'amendement adopté en première lecture vise à supprimer la surcotisation patronale sur la prime de feu, afin d'aider les SDIS – services départementaux d'incendie et de secours – à financer la revalorisation de la prime à hauteur de 100 euros par mois et par pompier. Cela a été dit sur plusieurs bancs, il s'agit d'une reconnaissance de la profession et d'un accroissement du pouvoir d'achat.
Vous parlez de justice sociale, mais une prime ne peut être exemptée de charges dans la mesure où, en l'espèce, elle permet de soutenir à moyen et long termes le régime de retraite – les pompiers relèvent d'un régime spécifique. L'exonération complète des surcotisations mettrait à mal la soutenabilité de ce régime. C'est pourquoi nous estimons que la position défendue par M. le rapporteur général est équilibrée.